Dans une petite maison de campagne, mais aussi dans cet appartement cossu, et cette villa luxueuse, un téléviseur plus ou moins grand affichait les informations internationales, traduites dans toutes les langues. Lentement, les lèvres de la présentattrices s'animèrent, et elle annonça:
«Suite à de nouveaux cas de grippe H1N1 découverts partout dans le monde, les chercheurs ont finalement décidé qu'il était temps d'inoculer leur vaccin aux populations. Retrouvons notre vnoyé spécial.»
La dite journaliste apparut à l'écran. Elle était vêtue d'une immense combinaison gris métallisé qui la recouvrait des pieds à la tête. Une plaque transparente laissait apercevoir ses yeux, et elle était munie d'un appareil à oxygène artificiel.
«Oui, effectivement, les chercheurs, alarmés par l'accélération brutale de la pandémie de grippe H1N1 il y a quelques mois, avaient cherché à créer un vaccin, sans succès toutefois, jusqu'à aujourd'hui. Ils ont récemment trouv un remède à ce virus, qu'ils avaient expérimenté sur des cobayes de laboratoire. Mes recherches m'ont toutefois révélé la présence de produits potentiellement dangereux dans ce vaccin, mais les mèdecins affirment qu'ils sont anodins dans de telles circonstances.
Demain, les medecins se rendront dans tous les domiciles afin d'inoculer la substance miracle, mais je suis en ce moment même dans le premier hôpital à injecter le vaccin.»
Derrière elle, de nombreux gens attendaient fébrilement leur tour. La première s'assit sur une table d'oscultation, et une infirmière toute vêtue de blanc s'avança vers elle, une seringue à la main. Elle lui murmura quelques paroles rassurantes, puis planta délicatement l'aiguille dans son bras droit.
Cinq minutes plus tard, tous les patients étaient vaccinés.
Soudain, une femme se mit à hurler, d'un cri tellement puissant que les vitre se brisèrent instantanement. D'autres se contorsionnaient déjà au sol, en poussant des grognement sinistres. L'un mourrut etouffé sur le coup, un autre s'echappa de l'hôpital, un air dément sur le visage.
A l'ecran, l'image grésilla quelques instants, puis s'eteignit. Les spectateurs n'avaient rien vu.

Les jours qui suivirent, des evenements semblables arrivèrent, a quelques minutes d'intervalle. Après le don du vaccin aux patients, la plupart étaient enfermés ou s'échappaient. Le vaccin fut détruit, et des milliers de personnes connurent d'étranges mutations génétiques et mentales.
La fin est peut-etre proche. Mais rien n'est moins sur.

Réussirez vous à vous échapper? Vous laisserez-vous emporter par cette nouvelle sensation de pouvoir et de superiorité, finirez-vous par exploiter la population faible et traumatisée, ou deviendrez-vous un héros de bienfaisance?